Quelques conseils pour traverser la crise actuelle…

Situation inédite

Nous vivons une période inédite, qui se prolonge depuis un an, et qui met à l’épreuve nos capacités d’adaptation et d’endurance.

Alors oui, il y a un an, au premier confinement nous étions sous le choc et en même temps nous avons, pour beaucoup, essayé de profiter de ce temps de repli. Nous pensions que cet effort demandé serait comme un SPRINT! Mais finalement il nous apparaît comme un MARATHON sans que nous puissions voir la ligne d’arrivée. Nous sommes alors amenés à puiser dans nos réserves, nos ressources pour faire face à ce traumatisme collectif.

Cette situation nous confronte à 2 conséquences principales :

  • à une nouvelle maladie avec des mutations, où les informations arrivent au fur à mesure des études. Cela nous confronte à la mort, à l’angoisse de mort et à la rupture du sentiment d’immortalité.
  • impose un isolement social avec les confinements successifs et les restrictions de liberté.

Plusieurs réactions sont possibles face à ce stress :

  • s’adapter en pratiquant les gestes barrières, essayer de trouver des plaisirs permettant de tenir, garder le lien avec ses proches (en profitant des nouvelles technologies)…
  • le déni est aussi possible, lié à l’angoisse de mort, il permet d’annuler la dangerosité de ce virus. Il se manifeste par le non-respect des gestes barrières, la banalisation de la crise, les fêtes réunissant de nombreuses personnes… Cela permet de mettre à distance cette réalité anxiogène.
  • peuvent apparaître des troubles du sommeil, de l’anxiété, une altération du jugement, des troubles de l’humeur avec des affects dépressifs…

Quelques conseils pour « rester endurant »:

  • toutes ces activités expérimentés au premier confinement et qui permettent de mieux vivre cette situation telles que le jardinage, la cuisine, la méditation, le sport, la lecture… Enfin tous ces outils qui mettent le mental au repos afin de se ressourcer dans le moment présent. Des moments qui génèrent du plaisir, source d’énergie vitale.
  • Rester en lien avec ses proches, même si c’est par les nouvelles technologies. Nous avons pu nous rendre compte cette dernière année que nous sommes des êtres sociaux. Nous comprenons mieux pourquoi un bébé ne peut survivre sans contact. En effet l’être humain a besoin de l’Autre pour s’épanouir. Nous sommes tous interdépendants les uns des autres, ce qui est d’ailleurs à la base de la notion de société (qui est mise à mal ces derniers temps).
  • S’informer pour rester vigilant et alerte mais non en discontinu pour éviter la boucle anxiogène.
  • Lâcher-prise, accepter les émotions ressentis. Il est normal d’être anxieux dans cette situation. Accepter l’incertitude du moment. Accepter n’est pas être d’accord mais faire avec la situation imposée.
  • Avoir confiance aux capacités de résilience de l’être humain : cela demande d’accepter d’être transformé par l’épreuve pour s’adapter. La rigidité, la résistance au changement procure un mal-être.

« Accepter, ce n’est pas se résigner, mais rien ne vous fera perdre plus d’énergie que de résister face à une situation que vous ne pouvez pas changer  » Dalaï-Lama

Prenez soin de vous, faites de votre mieux pour vous ressourcer dans votre intériorité tout en restant lié aux autres.